Sous Press est bien urbain
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C’est l’histoire de deux étudiants rouennais complétement « fondus » plus psychologiquement que caniculairement. Voilà déjà 6 mois qu’ils se sont lancés dans une aventure complétement folle : Réaliser un journal d’information dédié à la l’art urbain ! Et à Rouen, il y a de quoi ! Ils vont là où la rue les appelle. Anonymes, salutaires, les doubles « M » arpentent les dédales artistiques pour choper des « trucs » et des « machins » qui s’avèrent débordant de talents. Leur coup de projecteur va vers les indépendants, les vrais….. Ceux qui ont soif d’une liberté décommandée. Ils font du hors-piste et cela nous rafraichit les zygomatiques.
Allez-viens, lecteur acidulé et curieux,. T’es chaud pour découvrir les 16 pages de « Sous-Press » Les M&M’s te plongent dans l’art urbain.
Ça va de la street-art à la promotion musicale en passant par le rap, le hip-hop, le ciné et puis quoi encore ? Les univers des deux étudiants sont multiples et ils vont de surprises en surprises.
D’abord des potes !
Des étudiants, il sont ! Jeunes, passionnés. L’un veut devenir Journaliste, c’est « M » et l’autre cinéaste, c’est « M » aussi. Ils restent anonymes. C’est leur choix pour l’instant. Ceci-dit, dans le petit milieu artistique local, ils commencent à être reconnu. Ils mettent des coups de « projo » sur des artistes de la rues. Pas celui qui nous a pondu des horreurs à légos dans les trous du palais de justice, no-no ! Les M&M’s s’attèlent à découvrir l’inconnu. Les lauréats sont pétris de talents. Exemple avec DHOA l’artiste graffeur qui défit la « bienséance »
« Sous-Press, » c’est un rendez-mensuel qui n’hésite pas à jouer à Mister prof avec l’histoire du rap français que notre docteur Zaïus national déteste. Peu importe ! la qualité de leur magazine l’emporte sur les idées du docteur qui les encourage à continuer.
Il est clair que les M&M’s ne s’arrêteront pas là. Longue vie à « Sous Press » et surtout Bravo pour leur facture si étonnante. Par contre pour acheter sous-press, il vous faudra être curieux et réactif. Mais si vous traînez dans Rouen et que vous croisez des artistes de l’art urbain, demandez-leur de rencontrer M&M’s . Ils sauront vous guider vers le graal-papier » Sous-Press »
Le numéro 6 vient de sortir !
Le numéro de Septembre sonne comme une jolie friandise qu’on va déguster avec soin. De la poésie urbaine en passant par la petite histoire du rap français, les M&M’s passent par le cinéma de Charles Ahearn, Crimson et DOE . Bref un sommaire alléchant !
Frédéric Quillet