Samuel Favarica : Une ode contre l’unanimité !
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Je déteste les vernissages. Tu y vas souvent pour soutenir un pote parce que c’est ton pote. Ou alors, on t’y retrouve parce que tu n’as pas le choix. Au lieu de préparer une bonne fricassée de penné à la carbonara t’es obligé de faire banquette parce que c’est ton secteur « H » en tant qu’adjoint au maire et que tu es persuadé que ta non-présence à un tel évènement sera mal vécue par tes électeurs ( enfin, rassure-toi, c’est uniquement dans ta tête, car en vérité, tout le monde s’en fout de toi et de tes 10 nombrils) . Donc tu n’as pas le choix : Faut te le coltiner et surtout faire semblant d’être heureux d’être là.
Mais, rassurez-vous ! Dans les vernissages, il y a surtout les » authentiques ». Ce sont ceux qui te manifestent à toi l’artiste, héro d’un soir , leur bienveillance éternelle. Pour certains la notion d’éternité ne dépasse pas l’instant de ce rendez-vous si important pour toi. Qu’importe, faut y passer ! C’est tellement bon d’être soutenu par des gens biens.
Hier, donc, car il va bien falloir en parler dans la mesure où c’est le but de l’article, c’était le rendez-vous tant attendu du vernissage de Samuel Favarica . Un gars sympa. Je l’ai rencontré deux ou trois fois, recommandé par un membre de mon cercle « vertuel » . Le genre de gars à qui tu donnerai le diable sans confession. Un type bien quoi ! Un gars qui a oublié d’être con. Croyez-moi, on ne les trouve pas rue Ganterie ! Bref, ne nous dispersons pas…La dispersion est mon ennemi comme pour d’autres le chien de Baskerville, l’aiguille creuse ou, pire, l’âne Gaston. Vous comprenez ? Mais oui, vous comprenez. Je n’écris pas avec des mots d’une autre planète moi !
La planète de Favarica, elle vient vraiment d’une autre galaxie. Le gars, il te pond une présentation de son expo avec des mots inatteignables : » Anaglyphes » et « 3D Workshops ». Déjà j’ai mal au crâne ! S’il avait fait sa présentation avec des mots que mon petit cerveau ibéride et simple comprenne du style » Expo d’oeuvres en 3 D » J’aurai peut-être compris. Déjà, j’ai cru que c’était un rendez-vous de logiciels épurés en art contemplatif ! Pas pour moi et mes 130 kg. Je suis une » 3D » à moi tout seul et sans lunettes ! Donc rebuté dans l’esprit. Mais en fait, non, le gars, il crée la 3 d non pas avec un ordinateur mais avec son savoir-faire de peintre. La peinture en 3 D : voilà un titre évocateur ! Tu mets ça en évidence et c’est tout bénef pour le tumulte populaire ! Heureusement qu’un gars de notre équipe nettement plus évolué que moi a fait un article qui m’a fait comprendre tout cela ! » Favarica, l’art en 3 D » Ca c’est du spleen baudelairien que tout à chacun comprend ! tu vois le truc mec ?
Toujours est-il, Favarica, c’est un gars sympa et plein d’empathies. Je lui ai parlé ! hé oui, j’ai cette chance et il m’a touché par son sens de l’idéal artistique. Le vrai artiste ! Jamais un mot plus haut que l’autre, humble, pas hypocrite pour un rond : L’i.dé.al ! Alors, donc pourquoi ne suis-pas allé à son vernissage ? Par conspuassions déterroctères ? Pour protéger les convives d’une vision de l’obésité morbide tant repoussée par le mobilier urbain et les conventions « vertueuses » ? Mais non, je ne suis pas comme ça. D’ailleurs j’ai déjà expliqué mon absence de ce rendez-vous au début de cet extraordinaire article !
On peut apprécier l’homme et être moins emballé par l’œuvre même si Favarica a un savoir-faire qui force le respect. Sur son site, vous pouvez retrouver ses oeuvres sur ◉ Favarica | Artiste peintre – Samuel Carujo Fava Rica
Je passerai (ou pas) rendre visite à son expo et qui sait, je tomberai peut-être dans la fascination de l’œuvre du guerrier Favarica. Que voulez-vous, on ne me refait pas. Pire qu’un orque de Minas-Morgul, je suis ! Après-tout, tout « Être » a le droit au bonheur no ? Donc, bon courage au maître de la peinture 3 D. Il s’appelle Samuel Favarica, il expose actuellement au centre André Malraux à Rouen rive droite. Le grand google vous donnera l’adresse.
SometimesImnice