Frida !

Frida !

Le talent perdu, il fonçait sur sérinity-street

L’homme dépouillé, inconsolable à géométrie variable

Glissait sur un nuage enneigé immobile et céleste

Son hure digérée, il prépare le repos du dieu-berger

Là-haut, tout se ressemble de la guimauve au printemps

Sur les fils conducteurs, prospère le gazouillis fragile du soleil

Le bavard s’escorte en pênes inconsolées bloquant l’amer passage

l’écho des mémoires perdues sillonne les villes atomiques

Tout est déterroctèrre ! Tout est sans raison et sans tisons d’amour

L’incrédule vagabonde sur la lente embouchure de l’éternité

Il n’y trouve que des cloches élastiques sevrées de toute lumière

Rien que la nuit grésillant à pleines mandibules, pelant le temps

Et puis, il y a Frida la blonde aux pieds couverts de paix

Celle que Jacques chantait sur un écrin de notes victorieuses

Instants frénétiques de l’amour à clichés rompus

Je n’ai jamais vu Frida !

F.Quillet

Expression Libre