Lits de pierre

Lits de pierre

Les gens amer n’aiment pas le sucre

Les gens sucrés n’aiment pas la mer

Car elle est vindicative comme une bougie

Et délicate dans la saumure

Les comtes balancent les âme du hasard sur des yeux balayés

l’oreille de la toundra se gratte les sourcils givrés

Et si tu t’emparai de son sceptre ?

Les cimes du néant laissent s’épanouir la braise rouge, les yeux fertiles , émerveillés

L’éden, c’est l’inconnue oubliée dans un champ de coton importé

Quel est donc ce lit de pierre qui tangue sur la lignes dissolues ?

Sur quelle vague imperméable l’homme conclue-t-il son périple ?

Sur quelle épithète, le coiffeur se heurte lorsqu’il rêve de semences éméchées ?

Picasso entame la conquête du minotaure en attendant un fruit rouge innocent

Et les principes apeurés de la douce mélopée retournent la terre fermentée

Suivez le chat qui guide l’orange desséchée vers sa dernière demeure

L’écriture fascine son propre stylo feutré de miel sinistre

C’est la volonté du burin !

Et les tombes s’emboitent sur le pas du rescapé. C’est terminé !

Frédéric Quillet

Expression Libre