Il ère sur les jardins dressés de fourrures élégantes
Le Gnate sait tout et joue de courant d’air à la mine druidique
Toutes les forets s’enivrent de son ivresse démesurée
le Gnate roule sur l’harmonie des hypocrites
D’une oraison limpide, il trucide le primate révolu
Dans une basse arrondie de cordes, le Gnate virevolte tel l’usufruit
Sa colère domine le ciel et les steppes d’automne
Le Gnate sait tout exceptée la connaissance infinitisa
Minuit sonne sur un chemin caillouteux, lamineux et licencieux
Mais il ne suffit pas de douze coups pour être heureux
Le Gnate le sait et se tait tout en faisant croire qu’il ne fêtera rien
Or, ce que l’on sait de lui, c’est son perpétuel mensonge
Sous l’ombre trépidante de Méphisto, le Gnate mange le fruit de l’usurier
Dans l’essence des effrois, il cultive la semelle d’hiver sous presse
Sans pour autant vivre libre, le Gnate en a l’esprit tel l’acrobate de Rome
Il soupire en avalanche de larmes déchues dans une xystre de Bretagne
Même un missel adroit ne saura convertir un Gnate tel que le Gnate
Sous une pluie potentielle, il curse les talons avec une agilité d’aiguille creuse
Même une Garce n’engnatera point le Gnate sous une tutelle agrutilante
Ainsi débute la nouvelle année du Gnate tels des hameçons exacerbés
FQ-23