Le touché est serpent, la bise un venin

Le touché est serpent, la bise un venin

Fuseaux de brindilles perdues dans l’univers agrutilant

Les cristaux ajourés s’éteignent sur une patrie reposée

La mémoire s’éclipse de mille noèmes constatés sur la grotte de Constance

Quelles caresses distancées pourrions-nous acceptées au milieu de ces libertés restrictives ?

Le songe des particules s’amasse en brindilles fourchues

Amplitude de quatrains désopilants égorgés sur un vibrato d ‘hérésies écarlates

l’océan cache sous son immensité une pâle allégorie déferlante

la vague de l’oubli s’installe sur une portée déférente

Et la couche d’absurdité s’enlise dans une glaise improbable et aigue

On ressort l’histoire de Prométhée . Ou peut-être était-ce incisif ?

Voilà que ce monde s’envole en séquences abstraites et distancielles

Le touché est serpent ! la bise un venin ! Misérabilisme Under-ut

Il reste le sourire me direz-vous ? Raté, c’est le masque qui s’impose !

Folle immersion de l’ingénu qui se réveille après des années comateuses

Fissures célestes tueuses de romantisme acceptées si facilement par les moutons de panurge !

Divaguisme arobscum !

Frédéric Quillet

Expression Libre