L’an droit de l’envers

L’an droit de l’envers

C’était un Jeudi? Ou fut-ce un jour sans nom ? Sur quelle rive de la semence engourdie me trouvais-je encor en ce temps de vieux français destitué ?Autour de moi, des pavé et des cerfs. Une porcelaine fixait son étendard écarlate suivie par une ribambelle de tourbes boissièriennes. L’étang dissimulait une rivière de pierre à grisailles. Ils n’avaient rien d’autre à faire. Et le jour suivit à la nuit.

J’avais décidé de disqualifier la flotte de la réalité qui s’offrait devant moi et sans artifices, sans subterfuges. Une réalité réalisable ? Mais quel ennui ! Je croyais en la magie émouvante, je voulais atteindre le noyau ineffable de l’incertain. Et c’est à fond perdu que je laissais ce microbe envahir les miens . J’étais sibyllin.

Pourtant, ce matin-là, à l’orée d’un bois élimé, je reçu un coup de poignard mon œil déjà à moitié fermé. Mon visage émacié devenait squelettique. Lésions silencieuses décidées par une nature liquide et cassable à la fois. Castration en inhibition. J’atteignais la rase-motte de la couche sociale. Ils faisaient tout pour que j’y reste.

Expression Libre