Un coin de l’asphalte, une lisière abandonnée
Une feuille, un stylo, les mots courent sur la ligne de vie
Sous un charme arrondit de lumière tamisée, il sourit
Une petite fleur se dresse à l’orée d’un bois en genre d’ille
Longue route, parfum permissif caché sous l’océan de lumière
Une silhouette errante s’incruste sur le monde perdu pour la faulx d’antan
Puis, s’ouvre le champ des contes de fortunes transparentes loin des graines d’alizée
Une journée, un mois, douze ans , une tombe et tout s’arrête sur un air de tocsin morbide
Une course achoppée de mille feux d’excuses de madame la Vie perdure sur l’au deçà
Pas de chance pour l’enfant des montagnes au sourire de légende
Ses pensées s’envolent avec le jardin de son enfance. Et l’effroi s’emballe sur le destin
Une tendresse s’achève laissant place aux larmes, aux voix masquées
L’inconsolable père soupire entre deux gémissements sans bouger de sa peine
Et pleut cette question fatale, redoutée, craintive, rouillée, silencieuse
Pourquoi, pourquoi, pourquoi pourquoi…….?………..?
Frédéric Quillet