Des arts oies !

Des arts oies !

Souvenir d’un virtuose lunaire qui dansait sur les étoiles du temps

La bascule indolore fixait le chemin boiteux du mage identique

La drôlerie passive s’inclinait sur le silence du doute

Comme si la soudure s’employait à conserver les souvenirs

L’atroce décision finale devait bouleverser le monde des mille pluies

Agnostiques références réitérée sur le bas de la chaussée perdue

l’outre de gloire sondait les sortilèges intégrés sur l’ acrostiche au silicium

Acrobate perdu d’illusions en illusions jonché sur un dédale de terre

Carrapace deferlante dans le tunnel insipide et moroses

La cormeille à 6 yeux soufflait les bougies de l’hiver

Perdue sur l’artrite du vieux loup, la colombe jouissait d’un timbre de lumières

Une pivoine apeurée gloussait sans vergogne à sel de poivre

Une imagination fertilisée par tant de bonheur fendue en fromage blanc

Une perle étrange s’adosse sur la meringue dépourvue de sens critique

On ignore toujours pourquoi l’homme est fécond malgré son impuissance

Il ne tire jamais de réverrance audacieuse pour une vie meilleure

L’humain s’engoufre dans une allegorie de mensonges dignes d’une pate à crèpe

Crépignons, crépignus, crépin de jossace sans funeste hiberné

Crotin de fallus innondant le sable glacé de la momie

Dorothée, s’enlace avec ses lambeaux de limbes ferantulaires

On est dans le désarroi !

Frédéric Quillet

Expression Libre