Elles s’aiment

Elles s’aiment

Le plafond s’ouvre aux mariées étourdis

Il coule sa jeunesse dans l’étang bleu

Le haut bois sifflote de ses arbres ancestraux

Une Elfe, dès l’aube, a sonné le cors litigieux

Pour donner aux amantes un nid de coton apaisé

Tant d’instants difficiles pour un parcours apeuré

Aux lueurs du deuxième jour, ils s’énamourèrent

Un sens de vie où l’amour s’étend, protecteur des anges

Et s’éloignent les dos réfractaires fatigués de geindre

Et du tumulte ancien, s’arrime un cœur pour deux

FrEdErIc Quillet

Expression Libre