Mais il sort d’où cet esprit saint ?
De moi, de toi, d’ « il » ?
Ce truc impossible
Qu’on appelle « spirit »
D’une coupe
Cachée en moi ?
Derrière l’inconscient d’un troupeau de mouton ?
D’où vient-il donc ?
Du fin fond de la terre pour toutes les larves agenouillées dans l’espoir de leur rédemption ?
Ils n’ont pas arrêté de m’analyser, tentés de de me dompter, de me faire croire au père noël, en Dieu le père, mais pas la mère. Puis ils ont disparu, ces êtres imaginaires, face à ces tueries, puis après le départ de Sarah et de Mathieu, puis j’ai fini par les détester, les haïr…ceux qui m’ont menti.
Car je ne suis pas de ce côté. Pas besoin d’artifice pour vivre. Pas besoin d’épithète pour étêter. « A être-là » ! Le poids léger du possible.
L’insurgé ne part jamais. Il bat le carré derrière le dos des renards-delta. « Wayo momon » !
Le néant n’est jamais indu. Refuse les lames du sommeil. N’emboite pas l’Hermite qui perce les défenses du sage. N’ouvre jamais ce qui l’est déjà. Ferme les devises et vise les routes hermétiques.
Et le Popocatépetl n’a rien d’un idiot. Il éructe quand cela en vaut la peine. Il déverse ses larmes de sang sur une mer jalouse d’un fils prodigue.
Brûle encore mon âme corps sans cervelle pendant qu’il en est encore temps !
Frékié