Les invaginés

Les invaginés

Repliés dans leurs interieurs, les invaginés sont dans la surpuissance des monts foireux

Ils percutent en byciclette ironique et virtuelle les ponts de mars depuis leurs chiottes

Ramassis de crétins qui songent en pluie obscurcie à voter une nouvelle fois pour Jupiter

Morse en drive, Amibes en position “félinesque “, Joss ment lorsqu’il affirme son immortalité

Le pétale n’atteint aucun cerveau humain… juste une fleur sacramentée et ajustée pour aimer

La fécalité n’est pas chose donnée à tout le monde et personne ne peut résoudre le mystère

Celui qui nous confine vers les larves de la mort en classe affaire ou en godillons de gravelles

Cela fait, le microbe trouvera toujours sont chemin et surtout si on l’incite par hasard à trouver sa place

De dialectique en bande passante, le cobra ne m’en veut pas. Il tord le côlon affamé sur la toile soixante-deux

Les inouïs applaudissent au balcon. Sont-ce les mêmes qui soutiennent les âmes raboteuses de budget sanitaire ?

Sans doute ou pas ! j’épiderme mes nuances en absorbant mes rancoeurs choléragineuses laisées sous la panthère

Démons de conserves qui puisent leur opiniâtreté avec une arbalette à jamais éventrée et abjecte

En bas ou sur le nil, mes pensées sont amer et l’étreinte de cette mère n’est plus qu’une idée dans l’air désencastré

J’entonne l’orifice des soleils perdus qui pourraient sauver l’espèce inhumaine et ce serait déjà cela. Peste du videet du trépas

Reprends-toi avec quinze” je vous salue si fier” et porte le cierge de la contrition sur un bouquet de lavendes

Purulente courtisane à l’érotisme refoulé par le masque indétachable, obscène en cale frustrée dans ce navire détourné

Il est pisté !

Frédéric Quillet

Expression Libre