Le rêve est lumière. Celle d’images de cœur artichaud emprunts d’aurore
De cinéraire en cinéraire, elle prépare l’archet de vérité
Les sourcils amer de l’entremise insurrectionnelle se pincent d’idéaux
Le crayon s’sacqueboute d’un ton parlant. Le trait est envieux. La mine féroce.
Un poisson-terre s’est perdu sur le sable lunaire du volcan en fournaise
La colombe porte le sens du sacré et happe la pensée libérée
Toujours plus lointain, jamais moins tâché. L’ombre des épines de plomb frôle l’âme du poète.
Impatience d’un nuage en pelote prédisant une bourrasque artistique
Le corridor de lumière spécule et l’enfant sourit à l’audacieux
Une autruche arrache de la terre silencieuse le cerveau du futur
Il sera amour et soleil. Les yeux du bambin s’illuminent
L’oiseau emmène le trésor de la pensée et ouvre les zéphires venteux
J’aime ton nom et je coule mon amour pour qu’il soir un cœur porté avec ta liberté réfléchie.
Frédéric Quillet