La loi martiale est en vigueur. Le jugement de dieu est désormais une nictitation de l’œil droit. Cratère d’explosion. Affliction des âmes. Masquage de l’infortuné. Embolique doigt divin. Soudain les poumons s’enivrent de pustules angéliques. Covid, le méchant diable qui n’est même pas vénérien et encore moins de la lune perdue de push !
L’oeuf est désormais dans le fruit défendu. Adève est asexué sur une litière propre ! Avenir assurée. Clonage de décérébrés envers qui on a inculqué la notion intuitive d’usurier de la réflexion. Et si l’ombre de Pilate plane toujours sur le choix populaire, c’est aussi pour se pourvoir d’une logique meurtrière et que la création de dieu est crétine à prière !
L’homme donne son dieu à manger au cochon et il l’aime par miséricorde. Dieu est déteroctère ! Il entrible l’agrutilante scatologie de la réligion pour nourrir les chiens d’une pâtée monstrueusement codifiée. Noël est rouge-coca. Les multinationales sont toujours Pilate et l’humain toujours autant naïf.
Le sourire aux lèvres, les lèvres coulantes, il va, tiquant de son or bénit par l’eau miraculeuse. L’apocalypse de printemps est du thermidor d’été ! Pas d’enclave ensanglantée sans un coucher de soleil cratonique. La blanche colombe de l’âme n’est qu’une illusion bienveillante inventée pas la psychothérapie positive !
Brillant éclat de clusters apparaissant dans nos âmes. La soumission par la peur. L’ange d’Ephèse tient les sept étoiles et marche au milieu des sept chandeliers. Repens-toi sinon le gouape t’emmènera vers des terrains minés. Devant le trône, une mer de verre sortira un cheval roux, emblème de la charogne vengeresse !
Que celui qui a les oreilles déboussolées entende la lumière du chaos divin à bretelle de sagesse hypocrite. Regarde l’opulence de ceux qui représentent le divin et constate au lieu de jouer au benêt séculaire !
Empare-toi, donc, de ton épée et paix aux âmes qui subiront ton joug ! Je les protégerai à la droite des poubelles de carénages mortuaires ! Mon jugement est dernier et ma fêlure existentielle éternelle. Celui qui m’a créé doit bien se marrer dans sa barbe adipeuse !
Et quand le quatrième ange passera la porte de l’agneau de transfert, tu mangeras ton immortalité par les deux bouts ! Et la bête à dix cornes viendra terminer le carnage du siècle en injectant sur la terre un virus qui te rendra fou. Et tu écriras des textes sonnant de la trompette annonçant l’arrivée du royaume du dieu qui trustera son conglomérat reptilien en prélat à mitre de conserve édentée !
Et le blasphème deviendra légion que l’on protégera au nom de la liberté de penser. Ton humérus sera tellement effrayé que le bras vengeur de ton utopie restera une maigre illusion. Mais réjouis-toi de ta trompette aromatisée. La lampe ne brillera plus chez ton voisin. Tu l’auras vaincu. Et la gloire jaillira sur ton silex de prosternation en prosternation !
Frédéric Quillet