Peau mate

Peau mate

Le Maure tenait le lièvre

Au filet sombrait la vague

d’un air terrain-maudit

Un fil épaté sombrant par la fenêtre

Une chair nouvelle bleue au menton

Cinq orteils et une femelle

Qui porte sans regret

La nuée d’étoiles délicates

Lumières de douces vapeurs

Perdue dans l’écume de l’écureuil

Une forêt que fouille le temps

Souris suspendues à ses pieds

Plus fine que le fouet des vaches

Et la manche gagne sur la rouille

Frédéric Quillet

Expression Libre