Jadis, sur une corde lisse
Coulaient sans hésiter de belles étoiles
Quand soudain, le corps de l’innocence
Laissa sa place à l’essence de l’existence
Place au doute, à la chinée décolorée
Tigre de papier ou renard décomplexé
Ainsi sont les vies choisies ou imposées
Telles des figures itérables jugées, plaquées
Plonge la corne de l’océan. Il tousse sans cesse
Et sur les vagues délicates du fils de lumière
Glisse l’écrin des illusions aux ombres tatouées
Tels des leurres acratiques parents d’Ovide
Et s’enlace le liseron de la sagesse
Autour du mur des murmures imbriqués
Laissant libre la déraison et l’imaginaire
Connus sous le nom d’automate tracé
L’ombre n’est pas que chinoise
Elle est aussi douteuse et permissive
Dans l’antre des amulettes de l’âme oubliée
Se dresse l’acropole des idées folles
Elles sont venues vous aimer
Elles veulent vous transcender
Dans l’envie d’éviter notre dérive
Elles sont là juste pour s’entrevivre
FQ-23