» Rivière » de Margaux Salmi et sur insta
Sous les cloches de l’innocence effilochée en asphyxie
Je ne me souviens plus de son grimoire, de ses mots isocèles
Je sais juste que le monstre des fruits perdus usa de mon insomnie
Rêves, rêves et cauchemars de lombric platineur digérant l’absolu
Une alcôve cachée derrière l’ auréole du mensonge agrutilant
Le masque à deux têtes s’est invité derrière la toile serrée
Le visage s’entête de tétines en tétines de plus en plus humaines
Les mots doux s’effacent et la confiance fait place à la fatalité
Quelle est cette sicilitude oubliée qui taquine le chien andalou ?
Tant de femmes silencieuses serties de fichus noirs qui gardent les secrets
Tant de scènes adipiques achoppées sur le lac des vielles chimères
Là ou s’entraînent les champs magnétiques émanant des rivières apeurées
FQ-23