Même en écosse, les arbres apparaissent sur le chemin des rues débordantes d’écrans de pacotille
Ils luttent, luttent, luttent et s’échinent à jeter des brindilles d’espoir au voyageur
Le paradis est celui que tu construits dans l’attraction d’un parc en herbe
Le coq débloque sous la coque du bœuf connecté sur une musique boisée et épineuse
Panorama effeuillé dégustant la porte débloquée du regard glauque à coke perdue
Tout blanc . Aucune hypothèse. Résurgence des cimes de l’attrayant chemin touffu
Sur cette ligne d’ombre égarée, se glisse une giclée lumineuse remuant le carrousel d’antan
Il y a une vieille branche qui surgit du lointain brouillard de la sève antique
l’hameçon réservé à l’anguille se retrouve aplatit sur une rosée musculaire
Et arrive l’ortie de la chenille orangée cachée derrière ce châtaignée. l’ordure !
Elle engloutit la feuille maçonnique et furieuse car personne n’a répondu à son S.O.S
Une maurelle phénolique s’offre un magasin de chèvrefeuille indolore morne et houlque
On célèbre l’espace des illusions dans la forêt helléniste sous la bienveillance du « bois faisant »
Ainsi apparait le magicien de lumière au capuchon délirant inquiet et curieux
Il vient choisir son bâton romantique et infernal dans le bois idéal. Celui de son enfance
Soudain, apparait le parchemin sevré de simulacre politique. Il veut être choisi tel l’anneau de pouvoir
Mais la forêt se défend et son monde s’organise pour mener l’enchanteur vers le bois unique
Celui qui fera de son porteur un être de grâce illyrique l’emmenant vers la clarté des songes italiques
le bois chaud moins docile répond toujours à son ami par des gestes d’éloquences Hectiques
Le magicien chavire dans l’univers paroxisé et fait comprendre au monde de quel bois il est fait !
Frédéric Quillet