Brève étoile de printemps qui tourne sur une ficelle agitée
Court moment de longue haleine créative soumise à la doxa prétentieuse
Le temps s’échappe sur des toupies alternées, maussades et bucoliques
Étrange. Personne n’en trouve étonnement, surprise voire suspicion.
Prime abord d’une douche lessivée sur des pois détendus et conscrits
Ils étalent leur savoir pour des yeux-girouettes qui se vantent de faire l’été ou l’hiver
L’artiste se noie au fond d’un tumulte de l’esprit critique adipeux
Emoi de l’incertain et cri de l’outrance d’une laisse majestueuse
Sur son canasson de fortune l’épéiste rejoint Paris nous dit-on
Et de cette histoire on fabrique un écrivain célèbre et pertinent
Plus que l’autre qui pétrit son histoire sans un prince à ses côtés
Bonnes personnes tu connaîtras et ta gloire sera éternelle
Au fond du compte, la célébrité cache ta vanité et ton incertitude
As-tu besoin d’être reconnu par tes pairs pour dompter ta vertu ?
Ou décides-tu de bannir cette idée et rester l’inconnu révolté libre ?
Vaste choix d’un coeur brisé perdu dans l’euphorie de l’hydromel
F. Quillet