Tu es vivante

Tu es vivante

Tu ne recules jamais au crépuscule de l’hiver
l’âme s’ouvre où commence la plénitude
Même ton cri sur la portée dévolue
renonce au parfum dévêtu

Glaise glaise
Le baiser du survivant

Tout nous concentre sur l’esprit accroupi
Sur l’espace des vieux de paille froide
Connaitrai- je un jour l’essor de ce bois
Qui culmine sur le mont ensoleillé
Sans fixer l’ombre d’une absence

Glaise glaise
Croupier brillant, cheveux au vent

Sur ces vagues éperdues
Toutes voilées campées et délacées
Et sur le chemin révolu du sextant
Se presse le bec émérite de l’insolant

Glaise glaise
Brillant, brulant

Oserai je prier le dieu inutile
De quinconce en quinconce atrophiée
Et quand apparaîtra le temps des oubliés
Un péril de lumière brandira son trophée

Glaise glaise
Sur un banc défiguré

FQ-23

dada++ Frédéric Quillet