A peine réveillé,

A peine réveillé,

Parents rasés de brindilles, la main serrée à la bataille des précipitations

Cratères faisandés des montagnes calcinées

Rasantes litanies des gloriettes suspendues au fil des jardins de guimauves

L’enfant perdu survole l’herbe de son blanc-seing

Suspendu à l’horizon des boniments particuliers

D’où sortes les funambules de la vie phosphorescente

De barbelés en barbelés, surgit l’image d’une émotion

Mais toi, naïf jeune étoilé, tu ne peux pas y croire

A peine réveillé, ils t’assènent de coups de crosses à outils mortuaires

Toujours vivant, es tu, après 6 jours . Et tu te rendors retrouvant ta prairie

Là ou le peuplier lèche le ciel bleu de l’olympe

Et où l’aubépine dessine l’amour sur l’horizon des songes

D’un coup tu sursautes de ton étale à bestiaux. On va te parquer dans ta nouvelle demeure

Le rêve disparu, c’est le réveil sans café. Et c’est le moment de la douche

Et tu disparais

Ils l’ont fait…..et le referont bientôt...

L’histoire réapparait sous des formes différentes, mais la musique reste la même.

On ne rigole pas avec la haine !

Frédéric Quillet

Expression Libre