L’échappée belle

L’échappée belle

Une source perdue dans un monde de vertige d’amour-bouée. Des terminaisons qui mangent le sel froid comme la lumière sous-cutanée. Une évidence sans discontinuité qui vaccine les hortensias de l’occident dans un été de fer. La fumée grise s’entache de sons et de perles nacrées par le bouleau de la foret gamma. Une litige défendu qui squatte une rivière à peignoirs chemisés. l’arrosoir des confidences est sec. Des hardes, des perruches de l’entre-sol blasphèment sur l’authentique vision de l’éphémère. Le mangeur de monde ouvre les frontières de sabres. La faim du passé n’est qu’un avant-goût du sommeil d’ oraison. La voix de cloche ment aux aveugles et les buches restent fraîches. Savoir, savoir puéril entretenu par des savant de trompe-l’oeil sur un écrin béant qui jauge l’épidémie en désastre “humanifère”. La tiare épinglée par le soldat rougissant, s’incruste dans la panoplie du mensonge des dirigeants. Et si tu fermes les yeux sur l’affaire des épaves accostées, bouscule les nuages de mer.

Nous, les tristes incubateurs aux portes de l’hiver d’une vie à microbes, c’est avec la poitrine imberbe que l’on descend l’escalier de bois de la ferme des boeufs à 5 cornes. Gros vide 19 et dans 1000 ans, tu nous nargueras encore la bière à la main.

Frédéric Quillet

Expression Libre