Fêlures de divins

Fêlures de divins

Je suis un flan désabusé qui subit le temps trépassé

Loin des murs disciplinés, j’entame la rumeur des bécasses

Je pêche à l’azote limpide en oreille à la coque d’un coeur antistatique

Mes nuits sont tes jours, enfant des lumières aux orties abattues

Qui vive et qui bourdonne, ô ardente morsure ?

Qui vente et qui puise sur l’ombre de la déchirure ?

Une chambre se dévoile aux confins des luzernes malaxées

Le fard pique l’aigle survolant cette colline vipérine

Presses assermentées pour épouser une carmélite

Tu mords Lucie sur le bord d’un bac à squelette à poil ras

Une ampoule s’entiche d’un coq au grand coeur inventé

Embrouille de poitrine fumée qui désosse le crime de l’orient express

Et la grotte du néant laisse exploser ses couleurs rouge-bison

A minuit, on le sait à présent, Un chat n’est pas toujours gris

L’escargot dit à la rambarde: “Je préfère ta froideur au gosier du matou”

Et tu entames la danse de saint-guy le jour de la saint-jean. Hostilité !

Frédéric QUillet

Expression Libre