Le métronome s’allonge sur les lignes temporelles
L’hiver creuse les jours en distorsion nocturne
Le chat saute à la trompe du louveteau
L’unique s’abat dans la chambre jaune
Quelle histoire sonnant trop vite le glas du gong
La pierre imite le sommeil environnant
Tic-tac, tic-tac, annonce l’aiguille au sonotone
Le méandreux arrive au bout de ses peines
Il va quitter ce monde, tic-tac, tic-tac
Le vide vole ses souvenirs
Son fils ne viendra pas. Le train du Havre est surbooké
Et voilà que s’égarent ses sens au moment du dernier souffle
Il va enfin savoir, si de l’autre côté une nouvelle aventure l’attend
Un nouveau passage, une énorme lumière vitalisée ?
Un parfum de soleil amnésique qui glisse sur l’oreiller ?
Nous le saurons quand viendra notre tour
FQ 24