Nocturne

Nocturne

Le soir souffle à quatre pattes

Il sonde l’improbable illusion

Sous les branches de l’olivier

Sous le rêve d’Herbert, tu décodes

Les cris des anciens

Les carognes parallèles

A bras – soupé, sur la mémoire des combles

A l’aube de l’ampleur bleue

Les empileurs s’empieuvrent de vérités

Mais la nuit reste fidèle

Tous dans le même sac !

Ils craquent les codes du temps

Et l’estain usé va se coucher

Sur une paillasse d’écolier

Dans un lit à trois places

Tout dépend du matin sinueux

A la fin, on attend sur les épluchures cuitées

FQ 24

Absurde Expression Libre Frédéric Quillet