Où est cette voix qui nous appelle et avec qui j’étends cette main amoureuse ? Un coeur s’accroche à chaque doigt qui fait ma palme et la fin de l’histoire se débat pour marcher avec toi.
Je ne te quitterai pas. Mes lèvres sont collés à ton corps comme la vague qui effleure ton âme. Parmi les belles choses de la vie, il y a l’amour. Et quand tu le perds, il n’y a que toi pour rouvrir la coquille d’infortune
Les eaux s’emplissent de mouvances veines délicates. Tout grince dans cette identité aquatique. Mes syllabes sont impalpables comme une lumière atterrée. C’est le temps de l’âge de pierre. ma suie lumineuse te maudit toi le poisson au destin migrateur. Et les canots s’éclipsent sur l’horizon des plaines étouffées.
Les images du passé sont feintes d’interprétation. Pas de mystères pour les paupières fermées. Vagues tentatives de sel amassés sur les minutes étoilées. Une vie se presse sur le cadenas de l’autorité. Le lit de la rivière est corrompu. Les violons se classifient et l’ombre écarlate entend l’orge du blé d’avoine.
Et tu termine ce songe en peignant la pluie de vives gouttelettes amères. Fin des spéculations d’automne tordues par les nerfs d’heures oubliées gisant parmi les algues de l’oubli. Une lime enfile le barreau de l’horreur. Voici qu’arrivent la tempête.