Le soir

Mer agacée 

Prémisses invisibles

Portant, seul, les lisières secrètes 

Où mon âme séjourne ensommeillée sur un laiton de cristal

Les éclairs s’agitent sur mes doubles faces frappées de mégalomanie cosmique

Je brandis le cru gourmand de l’amant insolite 

Ton regard de grève m’éloigne de tes étreintes

Qui arrive ? Quel rien va me remplacer ? 

Qui me rend captif ? 

Et quand l’aimance fuira de ma besace, je briserai les chaînes de la mort

Et la main du nonce te comblera de joie 

Des gouttes d’eau bleue mêleront dos et poussière

Et la houle m’emportera sur l’écrin qui couvre l’océan 

On oubliera alors une seule goutte de mon sang

J’aime cette robe écarlate qui t’habille à mes funérailles 

Patience, femme de la forêt 

Sous l’article de la foi colorée

Tu chanteras bientôt cette jolie ritournelle 

La vie est un voyage et toi mon paysage

Frékié 

Le daddysme