Grain de misère, train de poussière, mine aigue de clairière
Silence des arbres laconiques muselant le terroir des icones
Qui assiège la forteresse du temps ? Qui sent l’aune du bois rutilant ?
Souvenir d’un passé qui revient à la mémoire déportée
Bref instant timide raisonné et asismique nourrissant l’orphelin
Sous une minerve désuet le cou tient le coup malgré l’arpente dédaigneuse
C’est tout juste si l’homme hautain prend l’habit barbare au nom de la race
Décor accablé de barbelés où l’Homme assassine l’Homme ecce homo
On rigole de rondelle en rondelle à coup de pains moisis et de sévices jouissif
Apeurance de ciboire éternel et d’iliaques déformés cris douleurs cris et verges frappées
Là où les femmes s’épuisent dans leur chair encéphale
Là où les enfants disparaissent dans les couloirs des maisons des bourreaux
Après cela, c’est l’histoire qui prend le relais, la mémoire le plus jamais cela
L’homme y installe même un terme de terreur » crime contre l’humanité »
Qui donne les contours de sa définition ? Le vainqueur ? L’Homme de pouvoir ?
Laisser des peuples dans la morts et la faim ne l’est pas tête dans le sable !
Emission, démission, excrétion, mortelle randonnée !
Qui décide du destin d’un enfant ? Lui fils de notaire, lui fils de prolétaire
Et lui, fils de rien, ou lui, fils de déporté ou lui, fils de lumière ?
Catalogage, étiquetage, ombrale et algorithmes, panurge intensif !
Nul n’est sensé ignorer le mal
FQ-23