Au rythme de la vie se glissaient ses larmes de douleurs
Pendant que je m’empressais de naître sur le clair obcur
Un sillage d’été me laissait entrevoir une évidence, puis un cauchemar
Et je criais, hurlait sur fond de son épuisement de lumière en lumière
Et mes yeux brulent d’infini en infini et elle éponge mes secrets
une main ouvrière commence à me tripoter comme une chose flasque
Et je crie à nouveau fou d’une autre vie buvant l’allégorie du remord
Elle est soulagée loin de moi. Elle dort. Je vais la retrouver. J’ai froid.
Mais pourquoi donc me passe-t-on autant de trucs sur ma peau ?
Mais qu’est-ce que je leur ai fait pour qu’on me traite de la sorte ?
Elle dort, me réclame, se rendort. Il lui tient la main . Mais c’est qui lui ?
J’hurle à nouveau car on ne va pas me remettre dans ses bras. Terrifiante nouvelle
Direction la couveuse, je suis sorti trop tôt . Elle n’en pouvait plus
Je ne lui en veux pas car la vie, c’est souvent ça : l’impuissance et la protection
Ne tremble plus je prends la main d’une vie qui je veux exaltante
Et dans mon vaisseau de fortune, je vais enfin terminer ma nuit et partir loin
Visiter les étoiles et retenir les songes de Septicorne, la magicienne bleue
Hier c’était l’hiver, ils avaient peur de la chèvre, mais pas moi
J’étais prêt à affronter jadis les êtres en robes blanche qui volaient sur les songes
A torrent ouvert, les fées s’interdirent d’appeler le prince sans carrosse
Blotti sous les fleurs d’ébène, la bise en fête, j’oubliais tout pendant qu’elles riaient
Et je ne la revis jamais… Plus tard, l’autre me raconta toute l’histoire de ce jour maudit
Que le diable m’emporte !
Frékié