Mi-chaud mi-raisin, l’âme percée et bonne à bannir du cortex vertébrique, mes meidosems viennent et partent comme des structurations invincibles,obliques et attentistes. Fourmis un jour, livrés toujours, nous grandissions ignorant leur existence. Et sur le chemin trempé d’une piqûre de flibustier étêté, je mis la table en père tonique et résiduel et Je pris une tension fourbe à l’insu du gré de mon enfance. Ce fut sismique ! Et tel un tunnel universel construit sous le dôme de Léré cher à mon ami bubu, je soulevais les dorures intouchées du glas dominical.
« -Henri, Henri, Henri dis-je sereinement au fond de mes entrailles recervelées de fougasse vertes et ambitieuses. – Pourquoi diantre mets-tu continuellement les grands plats dans les petits ? Pour que le camion vienne à toi? C’est réussi !
» Henri, Henri, Henri dis-je à nouveau préoccupé par mon état philosophique. – Quelle crapule d’âme protèges donc tu en jouant les capucins chloroformés gisant sur la route numéro sept ?
Mi-chaud, Mi-raison, Henri ne me répondra pas car il est mort depuis belle lurette ! Mort réaliste ! Mort ratée ! Supercherie ! plomberie de foutoir opérationnel !
Les meidosems ne feront jamais un printemps complet. Elles resteront abstraites pour les cartésiens et les capitalistes. Certains disent que ces créatures accompagnèrent Henri Michaux sur une terre sacrée ou dada et le surréalisme sublimaient de tout feu ! D’autres disent que tout cela n’existe pas et que seul compte les richesses de ce monde perdu dans l’abime du tragique et des chambres d’hôtel.
Qui croire ?
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