Sous la misère des missels encroutés, les hommes d’arme s’effraient
Dans la cave, le sel sonne la gloire et la richesse du romarin édenté
La terre voit l’œil lunaire du néant surprendre la légende oubliée
Et sous les oliphants de malheurs, la cavalerie déroule la mort enrubannée
500 ans passèrent et on féta les bourreaux de malouchka écharpe au poitrail
Bouchers enragés devenus des héros nationaux faisant jouir le maire du village
Quel dommage Martin, pourquoi tant de raccourcis ? Quel dommage Martin !
Tu viens de pondre une bulle temporelle erronée avec ton parchemin controversé
Ta bataille n’était qu’une saignée gratuite, sans gloire sans patrie; France, nation piégée !
L’histoire t’a offert une place sur la stèle héroïque des historiens orphelins de héros
Deux siècles firent de toi un gigantesque Général, sauveur d’une nation décapitée
Sur les larmes de tes charniers, victimes de tes cauchemars, est née ta dynastie
Nombreux sont-ils encore à te vouer culte et reconnaissance en pleurs et jérémiades
Les arpèges incessant s’étendent de chambre en chambre, de ville en ville
Sombre exaspération de l’idolâtre automate et aérivore…Les dés sont rejetés !
Flatterie et flatulence, respect et railleries En cent jours il leur a tout fait !
Napalmé, Naha de jardin, Nippon de cameline, crucifix du Nord , Napaloné !
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