L’ombre des chemins déchainés

L’ombre des chemins déchainés

Sous la misère des missels encroutés, les hommes d’arme s’effraient

Dans la cave, le sel sonne la gloire et la richesse du romarin édenté

La terre voit l’œil lunaire du néant surprendre la légende oubliée

Et sous les oliphants de malheurs, la cavalerie déroule la mort enrubannée

500 ans passèrent et on féta les bourreaux de malouchka écharpe au poitrail

Bouchers enragés devenus des héros nationaux faisant jouir le maire du village

Quel dommage Martin, pourquoi tant de raccourcis ? Quel dommage Martin !

Tu viens de pondre une bulle temporelle erronée avec ton parchemin controversé

Ta bataille n’était qu’une saignée gratuite, sans gloire sans patrie; France, nation piégée !

L’histoire t’a offert une place sur la stèle héroïque des historiens orphelins de héros

Deux siècles firent de toi un gigantesque Général, sauveur d’une nation décapitée

Sur les larmes de tes charniers, victimes de tes cauchemars, est née ta dynastie

Nombreux sont-ils encore à te vouer culte et reconnaissance en pleurs et jérémiades

Les arpèges incessant s’étendent de chambre en chambre, de ville en ville

Sombre exaspération de l’idolâtre automate et aérivore…Les dés sont rejetés !

Flatterie et flatulence, respect et railleries En cent jours il leur a tout fait !

Napalmé, Naha de jardin, Nippon de cameline, crucifix du Nord , Napaloné !

FQ23

dada++ Esprit Libre Frédéric Quillet