Je dansais immobile dans la rue “tobogan”
Je marchais sur ses orteils, ses mains et ses dents
j’accourais pour une aventure irréprochable
vers cette fille inconnue, charmante, affable
La fontaine du tiroir secret d’un ange déchu
se permet de présenter le jaillissement d’une tortue
qui vient du fin fond de la crevasse livide
et qui trempe sa carapace dans une terre putride
Refrain :
Je suis fou de toi, intrépide Sarah
Je suis “montre et roi” pour une trotteuse en “si,sol,fa”
A quoi sert-il de rimer des vers qui ne veulent rien dire
Je rentre dans le chaos du désordre et du rire
A quoi sert de beugler sur une colline verte
pendant que ton igloo fond dans cette vague experte
Le violon tangue sur le fil du haricot géant
il crie “accords perdus” dans ce total néant
Sur quelle portée se réfere l’artiste,
lorsque sa vertue dérape ou se glisse ?
Refrain
Faire face à tout ces démons qui me poursuivent
c’est encore la meilleure des choses à vivre
et je rentre dans le coeur de ma pensée
pour reprendre l’hypocrite maison délaissée
J’entends l’aiguille du temps qui te rassure
et je jette ce gant dans ce bac à mesure”
j’explore la pensée du grand cinéphile
j’étouffe ma contrée qui ferme et qui s’effile
Frédéric Quillet