Je suis fou

Je suis fou

Je dansais immobile dans la rue “tobogan”

Je marchais sur ses orteils, ses mains et ses dents

j’accourais pour une aventure irréprochable

vers cette fille inconnue, charmante, affable

La fontaine du tiroir secret d’un ange déchu

se permet de présenter le jaillissement d’une tortue

qui vient du fin fond de la crevasse livide

et qui trempe sa carapace dans une terre putride

Refrain :

Je suis fou de toi, intrépide Sarah

Je suis “montre et roi” pour une trotteuse en “si,sol,fa”

A quoi sert-il de rimer des vers qui ne veulent rien dire

Je rentre dans le chaos du désordre et du rire

A quoi sert de beugler sur une colline verte

pendant que ton igloo fond dans cette vague experte

Le violon tangue sur le fil du haricot géant

il crie “accords perdus” dans ce total néant

Sur quelle portée se réfere l’artiste,

lorsque sa vertue dérape ou se glisse ?

Refrain

Faire face à tout ces démons qui me poursuivent

c’est encore la meilleure des choses à vivre

et je rentre dans le coeur de ma pensée

pour reprendre l’hypocrite maison délaissée

J’entends l’aiguille du temps qui te rassure

et je jette ce gant dans ce bac à mesure”

j’explore la pensée du grand cinéphile

j’étouffe ma contrée qui ferme et qui s’effile

Frédéric Quillet

Expression Libre