J’écris, puis décris
Ces silences,
Comme les plus bruyant de mes cris
Cette souffrance à outrance,
Mais qui dans un sens
Me mène à la délivrance
Il m’a fallu avalé le poison,
En faire la comparaison, à tort ou à raison
Pour trouver l’antidote qui mène à la guérison
Du fond de mes ténèbres j’ai pu entrevoir, comme un soupçon d’horizon
Quand les pensées funèbres étouffaient mes espoirs, jusqu’à en perdre la raison
Du bout de mes lèvres j’ai entamé la conjugaison,
De pensées abreuvées par mes émotions,
Laissant jaillir les mots et pourvoir humer le parfum de leur floraison,
C’est vers la lumière que j’avance, mais la route est sinueuse,
Sur des routes régulières, les lignes droites s’avèrent être insidieuses
J’ai pris des murs de plein fouet
Appel ça les coups du destin L’esprit, lui n’a qu’un souhait
Ne pas le revivre, c’est certain
Je suis tombé plus d’une fois,
Et je tomberais certainement encore
C’est dans l’épreuve que l’on retrouve sa foi
La vie m’eprouve, c’est ce qui me prouve encore une fois,
Que si le silence est d’or, c’est que le plus beau des trésors, se cache derrière la mort.
Balou