J’ai pris des murs

J’ai pris des murs

J’écris, puis décris

Ces silences,

Comme les plus bruyant de mes cris

Cette souffrance à outrance,

Mais qui dans un sens

Me mène à la délivrance

Il m’a fallu avalé le poison,

En faire la comparaison, à tort ou à raison 

Pour trouver l’antidote qui mène à la guérison

Du fond de mes ténèbres j’ai pu entrevoir, comme un soupçon d’horizon 

Quand les pensées funèbres étouffaient mes espoirs, jusqu’à en perdre la raison

Du bout de mes lèvres j’ai entamé la conjugaison, 

De pensées abreuvées par mes émotions, 

Laissant jaillir les mots et pourvoir humer le parfum de leur floraison, 

C’est vers la lumière que j’avance, mais la route est sinueuse, 

Sur des routes régulières, les lignes droites s’avèrent être insidieuses 

J’ai pris des murs de plein fouet 

Appel ça les coups du destin L’esprit, lui n’a qu’un souhait 

Ne pas le revivre, c’est certain

 Je suis tombé plus d’une fois,

 Et je tomberais certainement encore 

C’est dans l’épreuve que l’on retrouve sa foi

 La vie m’eprouve, c’est ce qui me prouve encore une fois, 

Que si le silence est d’or, c’est que le plus beau des trésors, se cache derrière la mort. 

Balou

Balou Expression Libre