Sentiment, la fin de tout

Sentiment, la fin de tout

Jour du coeur public, criminel

Jour de marche salutaire, de l’après-vous

Jour d’hypocrisie ludique, imperméable

Trace d’ardeur dévoyée sur une colline de sel emprunté

Matin d’été trois, trois, trois fourmis rouges

Il ne reste que les os altérés désormais

Aurore sucrée, bavarde, marine, esclonienne

Main de poivre martelée dans la graisse antiqué de javel rouge

Mercure sournois qui suspend le vol d’Icare en bon polar autrichien

Alléluia, allégorie, vierge bavarde, crétin insulaire, cerveau de cage

Une mer à l’homme qui divague sur la prison de ses rêves

Calmes sont les soldats adipeux et gelés. Aout, pourtant et tout fout le camp

Ondes magnétiques, champs Soupaulétiques Bretonneux, filandreux

Flammes marchandes et volets rapides effrayés par l’échafaudage naïf

Une sphère, un langage, un rongeurs, une tombe, cet enfant….

Cette abeille triste moins mielleuse…plus Bourdon que reine

Cet instant où tout était encore évitable…Et puis ce geste : la fin de tout

F.Q

Frédéric Quillet Le daddysme