Je ne sais pas !

Je ne sais pas !

Quand mon chagrin succombe, j’en remets une couche

En totale hécatombe, l’amour décline l’âme exilée

Que dirait Bérénice dont la vertu au destin brumeux

S’enfuit au large avec l’ami Titus ?

Et tombe la lyre sur le matin souriant de roses inconsolables

Que fait le son du silence à cœur-joie ?

Et si, sans toi, Bérénice, Titus pouvait redevenir Titus ?

Illusion ! cachot croquant, destin amorphe comme une chanson de Renaud

Porte-lumière qui envie la fleur pétrifiée en cale sèche

Et le buisson prie ardemment sur le rameau ramolli (le rameau lit Houellebecq ! )

Maux de faveur qui s’estompe sans une once de poudrière aigue

Une fauvette contemplative sort son jeu de paume boisé

Pardonne-lui, il ne savait pas !

F.Q

Frédéric Quillet Le daddysme