Que dire des mondes perdus
Ou sur le silence de la lande désertées ?
La terre est plate comme un citron
Et le mystère s’épaissie sous le radiateur-nain
Il le connait : Ce monde des villes encolérées
Asphalte dénaturé en fausse végétation de synthèse
Pour que s’époumone le bulbe transparent
Pour que l’on en oublie les pierres bétonnées
Petit balcon fleuris pour le coeur frustrés du citadin
Lumière artificielle pour l’électeur endormi par la carte postale
Ne bouge pas !
N’éternue pas
Et pour récompense, on te donnera ce petit pouvoir de décision
Ta gorge sera bague et sur ton ventre ce tablier écossais
D’un côté ton cœur vierge de certitudes et de l’autre le mépris
Que les puissants t’adressent dans leur contrôle permanent
Citadin, sache garder et apprécier la place que l’on te donne
Et si ton esprit démocrate va trop loin menaçant notre équilibre
Nous saurons te le faire comprendre
La pitié ne sera jamais notre maître-mot
Ô pierre polissonne au feuillage sauvage, méfiance !
Sur quelle rivage poseras-tu tes lèvres de liberté
Lorsque nous aurons fermés les portes de l’illumination
Tu n’es qu’une ombre aux figures imposées
Et nous saurons te le rappeler
Et nous saurons te le réappeler
Et tu sauras nous remercier
Ou tu seras évincé par la volonté qui est notre et éternelle
F.Q 2022