Prêcheur, tu as besoin de savoir d’où tu viens et où tu vas
Sur les plaines en dentelles tuméfiées, tu prudifie l’idolâtre sournois
Et quand maître djah le philosophe anodin se tait, c’est d’un réalisme abasourdissant
Un espace, une narine, une race, un épis de seigle, un chemin tortueux se taisent
Et lorsque ton astre luisant, inonde les petites lucarnes de friandises imbéciles,
Alors le théâtre et son double sont en absolue destruction de la menace empirique
Un train-train se met soudainement en place et c’est l’agonie du supporter !
Un quidam, une olive, un ticket, une barbe, une réflexions, une enclume se taisent
Le cours du rêve s’emplie de justesse obconique et l’inimitié se met à espérer
Sur une once décalée en surenchère épisodique, un aimant s’arme de ta pidance
Et le juge misérable ravale sa sagesse alimentaire pour sublimer l’indécis
La planète, les agités, le malheur, la hauteur, les bras, les haies, les alunissants se taisent
Et rentre le hautbois de st Fiacre désireux de vitesse en grande pompe
Il sonne la débiteuse qui agrafe l’océan de ses mains vireuses de l’oubli adonique
La tente s’affaiblie dans une impatience cachée en panne sèche et fuyante
Le code, la corde, le crid, le Malais, l’église, Sauron et Bilbo et sa quête se taisent
Un rituel dilatatoire s’assèche derrière la gourde festoyant du goudron amollie
Le temps n’est plus retord et la digue retient les immondices d’une société douée
On entame une ode musicale en arpège excentrique sur un roman d’éperdisse
L’erroné, l’ingénue, le substantiel, l’acrobate, l’homme perlé, et Carla Bley se taisent
La dictature peut commencer
FQ-22