Elle s’éteint en silence

Elle s’éteint en silence

Ambulance sacrée, vache guérisseuse, prétendant dissiper le mateur parasitique

Ton camouflage civilisationnel sent bon la frite d’un printemps diaphonique

Maricle, miracle mérilace; tout est mélange dans dada et ses bouches permissives

Malingre potelet cannetons à filament hasardeux « enbourichant » son huitième ciel

Esprit faisandé de perles dégageant l’énergie malingre d’une ail à malice

Clameur de filances saugrenues et apparentées à une outre de haine et de déni

Moins soucoupe, plus volante, moins abismale, plus anomique , c’est la tendresse !

De son saxo aphonique, surgit la rampe du silence des désordres divins endiablés

Dieu cruel, main tendue, bras armé, progrès et destruction, ensemble te périssent

Chrome à l’œil sérivore suturant la faille du temps combattu en son temps par le docteur

Saturation des blanches, soulagement décroché sur une portée de bémol urique et sorbique

Un fond inattendu greffe ses griffes sur une poule démesurée protégeant ses arbouses

Un son de crime poussiéreux défile en funeste arrogance de linotte entêtée et saturée

Et sur la plage de minuit, elle trace le cœur de l’amour en arpège naturel et scoliotique

Tordu, tordu, tordu, tordu, tordu tordu tordu, tordu, tordu, tordu

Ainsi disparait-elle dans l’écume du village des rumeurs saccagées et démolies

FQ-22

dada++ Frédéric Quillet