Vénérable Bismuth crée l’homme  (chap 3)

Vénérable Bismuth crée l’homme  (chap 3)

Quand le colibri s’adapte au cortex vitipulaire de l’endormi, il se trouve toujours un imbécile pour écrire des conneries ritiques Ainsi, nous voici, enfin dans l’instant fatidique de la véritable histoire de la bible, la seule, l’unique «  Averell et Dalton »  de la city dépositaires du malingre préformaté :

« Faut qu’ça vive la dessous » sort soudain le grand Bismuth en déchirant son tablier agapè après la soirée du beaujolais nouveau. « Faut faire des petits animaux » dit-il en se fendant la pipe. 

           Soudain, il rapine la fine fleur du cheptel bovin. D’abord, Bismuth sortit de sa besace un taureau zélé futur inventeur du fly-tox.  » Je remplierai la prairie jaune de taureau épurateur de faunule » . 

Fort de cette réussite mérovingienne, Bismuth créa dans la foulée la cigale guincheuse s’enfouraillant les ailes avec le tamanoir-nain. Puis vint le chant des crépuscules « ouah-ouah » 

Terminé le zèbre à pois noirs, vive le crapaud décadent. Vénérable Bismuth croyait en la clairvoyance quimpeuse du probloc ronronnant. C’est à l’issue de cette séquence historique qu’il créa le premier antibiotique de l’histoire de la terre : L’empédoncratyl ! 

Après la confiture de cloportes indociles, et la biscotte de scarabée bleu, l’empédoncratyl, donnait une circonstance imposable au crénelions terrestre.

Soudain, Bismuth stoppa net sa fabrication axiale.  » Mais qui, diable, va pouvoir bénéficier de toutes ces inventions extraordinaires ? Fabriquer des médicaments ou des repas faisandés ok !

Mais pour qui ? vénérable Bismuth se mit à réfléchir et organisa une tenue avec les animaux créés. Patatra ! les tabliers et les gants ne rentraient pas dans les sabots des bestiaux. Même le homard abloqué de saucisses velues ne pouvait enfiler le traditionnel costume de bain que le vénérable Bismuth avait créé pour ses grandes cérémonies agapées  

           « Euréka » dit-il l’air enrubanné par un chameau belliqueux.  » je vais créer une espèce à mon image pour qu’elle puisse perdurer et multiplier ma religion au deux piliers ardents !

Je l’appellerai L’homme ! 

Frédéric Quillet La bible revue et corrigée