Chapitre II : Les silences sont gabarres

Chapitre II : Les silences sont gabarres

Un cahier, une encre un dé et tout est jetée. Devant, la lame de fond marin enfûté par les cadences du prélat, s’écoulent à pas feutrés, les rivages des idées en forme de velours à ange emprunté. Les lampes devinrent pendules en quatre temps édéniques. Les silences sont gabarres et la vitule est ivresse.

Double choc et potiron abrasif. Sur la page égarée de synopsis en synopsis, les rigoles se transforment en rivières puis se jettent dans ce fleuve hypocrite qui trahit ses oyes en s’offrant à l’océan salé. La vie des eaux à flutes entachées. Et que dire de ce monde d’arbres-nains aux coudes francs et dociles marquant la rivière d’une plume bleue ruminante et argotique impliquée dans le fameuse recette de la tarte aux écrevisses écrémées que l’on trouve au Mont Saint Michel ? Rien !

L’appât du gui enlise le thym de la forêt laineuse. Le calme échoué sur le sable divin inonde le printemps de l’innocence. Celui que l’on redoute le plus est le plus compliqué à dresser. Peut-on dresser le silence ? Sur l’incohérence des sens, de la missive grecque, personne n’épouse les cieux de l’ivresse. Aucun missel, pas une crème anglaise, n’enflamment les vertus chevaleresques du duc de guigne ! Malchance odorante pour le restaurateur ! de Gangrène ! Gagarine ! Pelouse noir…Océan lunaire. Drapeau hébété. De toi, j’apprends la vie. Sur ton front oublié, j’y ai glissé une goutte de tendresse suspendu au filtre de l’amour des anges pleureurs. Un docteur est toujours proche d’un ange et surtout quand il pleure. Et de la peur qui t’agite la ronde décroche son demi-soupir . Brin de chêne qui séduit l’hêtre du néant à bâtons rompus .

Les mots glissent sur ta peau délicate ébruitée par les salves de l’oncle François. Poussière temporelle. Espace distanciel. Danse de sourd. Les écuyers se battent à canons rompus. Et François finit ses jours dans la geôle des oubliés. Mélasse médiatique. Louanges de malheur. Le fond est salivaire. La lueur arrive après les temps noircis. Un cahier se présente à l’écuyer enrobé de pensées prêtes à accoucher sur un parchemin de conquistador. Rien n’achève les certitudes. Prendre l’hommage de la sincérité n’a de sens que si l’on oublie les pierres flétries du navire en foulage. Les graines naissent des esprits sereins, ceux qui ont accouché l’étoile de la vie.

Le sens des lumières s’enflasse sur une branche délicate de l’âme souveraine. La rose est fleur . Le temps déloge ses pétales. Le tissu du jour dort au loin des sommeils perdus. Un jour elle se fripe et vous l’aimez. Un autre, elle se gausse et vous l’adorez… Le glas jouxte les sourires adipeux de la cerise existentielle et le rayons de tes fils restent au pied du fleuve. une nouvelle page se tourne vers un instant insensé. Il est temps de déguster des moules marinières.

A suivre

Absurde Frédéric Quillet Roman inachevé