Note de l’auteur : Parfois, il ne faut pas lire le titre d’un chapitre car il conduit à l’erreur !
Chapitre 1 : Le quatrième siècle
Toutes directions allongent nos bras. Le bras que vous considérez comme sens directionnel, le bras tendu que le monde prenait pour un salut amical dans les années trente ( au vingtième siècle) , celui qui vous permettait de dénoncer les juifs en toute légalité. Il mentait. Il est nécessaire de rétablir une large vérité sur la sensibilité épicurienne que ce geste vous donnait. Il vous faisait jouir, bander et parfois vous vous sentiez invulnérable et, du coup, vous vous sentiez indestructible au point d’écrire des pamphlets antisémites tout en sachant qu’un jour Flammarion vous rééditerait et, mieux, referait de vous une conscience pure de lumière. Avant cela, vous vous permettrez de congeler votre sperme 25 fois afin que, le temps venu, votre demi-frère cadet, médecin émérite l’insémine dans 25 vierges autonomes et effarouchées afin de créer une armada d’intellectuels prêts à vous chérir le temps venu dans les années futures. Le coup était bien monté.
Dans les dizaines de « là » sur le chemin alambiqué de la rue Lauriston, vous jouez de la trompette pour générer l’alibi qui fera de vous l’antisémite ambiguë de l’après guerre. Non, vous ne ferez pas comme Suzie qui n’hésitera pas à glorifier le docteur Goebbels . Vous éviterez la connexion directe lui préférant l’inconnexion indirecte. Elément obscure de votre » vous » profond, vous nierez la réalité. Vous nierez les objets et le bras tendu perdant en vous tout raideur opposable.
Les directions n’allongent pas seulement le bras. Elles résistent à l’omniprésence de la réalité transformable . D’où théorème : Tout abandon de valeurs même assumées, chatouille certains destins paradisiaques et inversement ! Voilà ce que l’observation d’une ficelle intellectuelle comme Louis-Ferdinand Céline peut susciter au singulier racloir qui aujourd’hui déclame l’apostat comme on lit du Ponce Pilate ! j’ai nommé Fabrice Lucchini, l’un des bébés éprouvettes issus du sperme de Céline et d’une vierge effarouchée, comme expliqué plus haut !
A présent, parlons de la pervitine. Breuvages dopant créant un univers multidimensionnel liant l’éclair à la guerre. « Céline en était friand » disent ses contemporains dans l’excellent ouvrage » Mémoire d’une merde intelligente » paru chez « maigrichon ». Brusque, nerveuse, antiseptique, cette substance aurait donné à Céline, selon sa sœur, des visions démesurées qui lui auraient faussés la compréhension de l’humanité. Comme quoi, chaque taré a en lui une sœur qui tente de vous sauver. L’hallucinogène aurait eut sur Céline, toujours d’après sa sœur, une action voisine de celle du « tourment inversé » voilà pourquoi il aurait écrit » bagatelle pour un massacre » aux éditions « méa culpa » . Notez qu’après une courte nausée phasique, le consommateur de Pervitine peut enchaîner sur la jusquiame. Personne ne se doutera de quoique ce soit. c’est pour cette raison que Céline s’abritait des rayons pénétrants. Il aurait utilisé des étoffes en tissus hébraïques fabriquées par le docteur Mengele pendant ses loisirs. Céline savait consommer même nase !
A suivre….