« Nom de diou » si on peut s’exprimer ainsi ! Quand N.M.R a quelque chose à dire, c’est du cash ! Et si en plus, c’est un coup de gueule, on l’entend ! La soufflante, il l’a poussé contre Macron. L’attaque était directe. Agacé par une promesse non tenue de Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, l’édile de Rouen a profité d’une conférence de presse présentant la nouvelle brigade de nuit pour se lâcher en mode uppercut.
La cause de ce coup de boule à « mots touchants » : L’absence d’effectif supplémentaire promis pourtant en 2019 ! C’est une soixantaine de policiers nationaux qui ont été promis d’après le Maire et » que nous attendons toujours » . 3 ans après cette promesse, Nicolas Mayer Rossignol hausse le ton constatant que les villes du Havre et de Vernon ont obtenu gain de cause. » Bah oui, il n’y a qu’à regarder qui sont les maires et vous comprendrez » L’attaque est limpide. Le renfort de policiers nationaux seraient donc une mesure politique privilégiant les mairies proches de la majorité présidentielles ? Le Maire de Rouen en à l’air convaincu !
Un malaise préfectoral ?
La charge du Maire viserait aussi le préfet de Seine Maritime. D’après une source interne à la préfecture contactée juste après la conférence de presse, il y aurait une animosité abyssale entre NMR et l’actuel préfet qui ne serait pas due uniquement à la couleur politique de l’ Elysée . Je cite » une tension palpable existe entre le Maire de Rouen et le préfet. Cela tient, il est vrai de cette absence d’effectif promis, mais également sur d’autres dossiers (notamment celui de la politique de la ville ) où la ville de Rouen et sa métropole seraient traitées comme des régions de seconde zone suite à des pressions de Maires issus d’autres territoires de Seine-Maritime demandant à ce que leurs dossiers soient traités en priorité . Et apparemment : Souhaits exhaussés ! » On se demande bien de quel Maire il serait question » Dé ! «
Tout s’explique !
Frédéric Quillet